CHIRURGIE CERVICALE

Thyroïdectomie
Sous-maxillectomie
Parotidectomie
Trachéotomie
Adénectomie
Cervicotomie exploratrice
Kyste du tractus thyréoglosse
Kyste ou fistule latéral du cou
Otoplastie
Diverticule pharyngo-œsophagien (voie cervicale)

INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE THYROIDECTOMIE

La thyroïdectomie consiste en l'ablation plus ou moins importante de la glande thyroïde, glande endocrine (qui fabrique des hormones) située dans la partie antéro-inférieure et médiane du cou. Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de cette intervention, nous vous demandons de lire attentivement ce document d'information. Votre chirurgien est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine, anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier médicamenteuse. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de l'hospitalisation, les documents médicaux en votre possession : prises de sang, examens radiologiques notamment.

BUT DE L'INTERVENTION

Cette intervention peut avoir plusieurs buts :
Soit l'intervention est nécessaire pour préciser la nature d'un ou de plusieurs nodules décelés au niveau de votre thyroïde par l'examen clinique, une échographie, voire une scintigraphie. La chirurgie, dans ce cas, a pour but de procéder à l'ablation du nodule en enlevant tout ou partie de la thyroïde pour définir la nature bénigne ou maligne de la tumeur.
Soit cette intervention est justifiée par un mauvais fonctionnement de votre glande, qui ne peut pas être contrôlé par les traitements médicamenteux que vous avez reçus. Il est alors demandé au chirurgien de réaliser l'ablation de votre glande, soit de façon totale, soit de façon sub-totale, soit de façon partielle selon les cas.

REALISATION DE L'INTERVENTION

Cette intervention se déroule habituellement sous anesthésie générale. Il est de la compétence du médecin-anesthésiste-réanimateur, que vous verrez au préalable, de répondre à toutes vos questions relatives à sa spécialité. L'incision cutanée est horizontale, située dans la partie antéro-inférieure du cou, si possible dans un pli cutané naturel. La longueur de l'incision sera adaptée au type d'intervention ainsi qu'au volume de l'hypertrophie de votre glande (goître).
Selon l'intervention proposée, il s'agira de réaliser :
- l'exérèse d'un nodule isolé (énucléo-résection)
- une lobo-isthmectomie, à savoir l'ablation de la moitié de votre glande thyroïde
- une thyroïdectomie sub-totale
- une thyroïdectomie totale.
En règle, une analyse histologique du ou des nodules sera réalisée pendant l'intervention afin de préciser la nature de la tumeur. En cas de tumeur maligne, la thyroïdectomie totale est de règle, ainsi qu'une vérification et l'ablation de tous les ganglions situés dans la région du cou d'une part, et le long de la trachée d'autre part. Ce geste nécessite d'agrandir l'incision chirurgicale. Un ou plusieurs drainages aspiratifs seront habituellement mis en place selon l'importance de l'intervention chirurgicale. Ils seront retirés au bout de quelques jours. La durée de l'intervention est très variable en fonction du type d'intervention, des difficultés chirurgicales, mais aussi des résultats de l'examen histologique pendant l'intervention. Les soins post-opératoires et la durée d'hospitalisation vous seront précisés par votre chirurgien.

RISQUES IMMEDIATS

Dans les suites immédiates, comme dans tout acte opératoire, une complication hémorragique peut survenir ; elle nécessite alors une réintervention.
Un hématome post-opératoire peut également être constaté. Il est rarement grave, toutefois il faut souligner la gravité particulière d'un hématome compressif au niveau de votre trachée. La position opératoire, qui nécessite la mise en hyper-extension du cou, est responsable de douleurs dans la nuque qui peuvent bénéficier de quelques séances de kinésithérapie, si nécessaire.

RISQUES SECONDAIRES

La suppression de votre glande thyroïde, de façon totale ou quasi totale, impose un traitement substitutif pour compenser l'absence de sécrétion hormonale. Ce traitement est institué dès que l'on a connaissance des résultats de l'analyse histologique et sera poursuivi sous contrôle de l'endocrinologue, ou de votre médecin traitant. En cas de geste limité à une moitié du corps thyroïde, il convient de contrôler la sécrétion thyroïdienne ; un traitement d'hormone thyroïdienne peut être nécessaire pendant quelques mois après l'intervention. Malgré les soins apportés à la réparation chirurgicale, la cicatrice peut présenter des adhérences ou devenir épaisse, voire "chéloïde". Un traitement local est dans certains cas souhaitable.

COMPLICATIONS GRAVES
ET/OU EXCEPTIONNELLES

Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication.
Deux complications sont particulières à la chirurgie de la glande thyroïde :

Troubles de la voix : ils peuvent être dus à la dissection des nerfs récurrents, destinés à l'innervation des cordes vocales, qui passent juste en arrière de la glande thyroïde, de part et d'autre de la trachée. Ce trouble peut être minime, passager. Il peut être immédiat, ou se manifester secondairement par une gêne dans la voix chantée ou lors de la voix d'appel. Habituellement ces troubles sont passagers ; ils peuvent nécessiter, dans certains cas, une rééducation orthophonique pour récupérer une voix satisfaisante le plus rapidement possible. En cas d'intervention difficile (réintervention, adhérences) ou extension de la tumeur, cette paralysie des cordes vocales peut être définitive, voire bilatérale. Ceci est très exceptionnel. Cette paralysie bilatérale peut être responsable de la survenue d'un trouble respiratoire post-opératoire, qui nécessite une surveillance étroite, permanente de l'opéré. Dans quelques rares cas un geste complémentaire devra être pratiqué pour vous permettre de mieux respirer.
En cas de thyroïdectomie totale, et compte-tenu de la place des glandes para-thyroïdes qui siègent à la face postérieure de la glande thyroïde, on peut observer des crampes, des fourmillements dans les mains ou les pieds. Ceci est dû au manque de calcium lié au dysfonctionnement des glandes parathyroïdes. Dans ce cas, un traitement médical de remplacement vous sera prescrit.


INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE PAROTIDECTOMIE

La parotidectomie est l'ablation partielle ou totale de la glande parotide, glande salivaire située devant et sous le lobule de l'oreille. Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de cette intervention, nous vous demandons de lire attentivement ce document d'information. Votre chirurgien est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine, anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier médicamenteuse. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de l'hospitalisation, les documents médicaux en votre possession : prises de sang, examens radiologiques notamment.

BUT DE L'INTERVENTION

Cette intervention permet de procéder à l'ablation de la tuméfaction que vous présentez, d'en préciser la nature. En effet, certaines tumeurs peuvent s'infecter, augmenter de volume, ce qui rend l'intervention beaucoup plus dangereuse pour préserver le nerf facial qui traverse cette glande. D'autres tumeurs peuvent enfin être de nature maligne ou se cancériser secondairement.

REALISATION DE L'INTERVENTION

L'intervention se déroule en règle sous anesthésie générale. Une consultation d'anesthésie pré-opératoire est indispensable. Il est de la compétence du médecin-anesthésiste-réanimateur de répondre à vos questions relatives à sa spécialité. L'incision cutanée est dissimulée, située juste en avant de l'oreille puis sous le lobule, pour se prolonger sur quelques centimètres au niveau du cou. Le nerf facial sera repéré et disséqué pour effectuer l'ablation de la tumeur et du tissu glandulaire qui l'entoure. La pièce opératoire est ensuite adressée pour une analyse histologique pendant l'intervention, afin d'identifier la nature de la tumeur. Selon ce résultat, la parotidectomie sera :
- partielle s'il s'agit d'une tumeur strictement bénigne et sans risque de récidive
- quasi totale en cas de tumeur mixte, tumeur bénigne la plus fréquente de la glande parotide afin d'éviter tout risque de récidive
- totale, associée à un traitement des chaînes ganglionnaires du cou, en cas de tumeur maligne. Ce traitement ganglionnaire nécessite de prolonger l'incision cutanée dans la région cervicale.
La durée de l'intervention est variable en fonction des difficultés chirurgicales et selon les résultats de l'examen histologique per-opératoire. La durée d'hospitalisation et les soins post-opératoires vous seront précisés par votre chirurgien.

RISQUES IMMEDIATS

Au décours immédiat de l'intervention, les complications hémorragiques nécessitant une réintervention sont exceptionnelles. Un hématome post-opératoire est possible, il est rarement préoccupant. Vous pouvez présenter quelques douleurs et difficultés transitoires à la mastication. Ceci est lié à la proximité de l'articulation de la machoire par rapport à la zone opérée. De même, quelques douleurs cervicales sont possibles, liées à la position de la tête pendant l'intervention. A l'ablation du pansement, vous constaterez une dépression juste en arrière de l'angle de la machoire, correspondant à la glande qui a été retirée ; vous constaterez également une perte de sensibilité de la joue et du pavillon de l'oreille. Ceci est normal et s'atténuera avec le temps. Enfin, vous pouvez présenter une paralysie de la face, d'intensité variable selon les difficultés chirurgicales et la disposition anatomique du nerf. Celle-ci sera temporaire et la récupération d'une mobilité normale et symétrique de votre face sera aidée, si nécessaire, par une kinésithérapie. Néanmoins, le temps que cette paralysie récupère, votre oeil devra être protégé. Toute douleur oculaire, toute rougeur de l'oeil devra être signalée et conduira à un examen ophtalmologique.

RISQUES SECONDAIRES

Dans l'année qui suit l'intervention de parotidectomie, vous pouvez voir apparaître une "transpiration" dans la zone opératoire, lors de l'alimentation. Ce phénomène, appelé syndrome de Frei, est d'intensité variable, il est inconstant et doit être signalé à votre chirurgien. La cicatrice peut être sensible, voire douloureuse, parce qu'inflammatoire pendant plusieurs mois.

COMPLICATIONS GRAVES
ET/OU EXCEPTIONNELLES

Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication. La paralysie faciale définitive est exceptionnelle. Elle est due à une intervention particulièrement difficile (tumeur inflammatoire ou infectée, réintervention) ou à un sacrifice délibéré du nerf pour une tumeur cancéreuse ayant envahi le nerf. Rappelons que ce risque est exceptionnel, sauf s'il existe une paralysie faciale avant l'intervention, ce dont votre chirurgien vous aura averti.


INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE SOUS-MAXILLECTOMIE

La sous-maxillectomie est l'ablation totale de la glande sous-maxillaire, glande salivaire située sous la partie horizontale de la machoire. Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de cette intervention, nous vous demandons de lire attentivement ce document d'information. Votre chirurgien est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine, anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier médicamenteuse. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de l'hospitalisation, les documents médicaux en votre possession : prises de sang, examens radiologiques notamment.

BUT DE L'INTERVENTION

Cette intervention permet de procéder à l'ablation de la glande sous-maxillaire, soit parce que celle-ci est porteuse d'une tumeur dont il est indispensable de préciser la nature bénigne ou maligne, soit parce que cette glande est le siège d'une inflammation, voire d'une infection chronique d'origine lithiasique (calcul), ou autre.

REALISATION DE L'INTERVENTION

L'intervention se déroule habituellement sous anesthésie générale. Une consultation d'anesthésie pré-opératoire est indispensable. Il est de la compétence du médecin-anesthésiste-réanimateur de répondre à vos questions relatives à sa spécialité. L'intervention nécessite une courte incision en regard de la glande, dans un pli cutané. La glande sous-maxillaire est enlevée par dissection de proche en proche en libérant la glande pour lier son canal évacuateur, qui vient se terminer dans la cavité buccale sous la langue. En cas de tumeur, la pièce sera adressée pour analyse pendant l'intervention pour connaître sa nature. En cas de tumeur maligne, il faut alors contrôler les ganglions situés autour de la glande et les faire analyser. Il peut s'agir, dans ce cas, d'un véritable curage ganglionnaire. En cas de calcul, il faudra s'assurer de l'absence de calcul dans le canal évacuateur de la glande ; il est parfois nécessaire, de ce fait, de faire une petite incision par voie endo-buccale, sous la langue. La durée de l'intervention est variable et fonction des difficultés chirurgicales et des résultats de l'examen histologique per-opératoire. La durée de l'hospitalisation et les soins post-opératoires vous seront précisés par votre chirurgien.

RISQUES IMMEDIATS

Au décours immédiat de l'intervention, les complications hémorragiques nécessitant une réintervention sont exceptionnelles, ce d'autant que l'hématome post-opératoire au niveau de cette région est peu préoccupant. Les douleurs au niveau de la zone opérée sont relativement peu importantes. Vous pouvez présenter une asymétrie buccale lors du sourire et de la parole. Elle est liée à l'atteinte du rameau mentonnier du nerf facial, qui passe dans la région disséquée. Cette asymétrie sera temporaire et récupérera plus ou moins rapidement, aidée parfois par une kinésithérapie. A l'ablation du pansement, vous pourrez constater l'existence d'une légère dépression située sous le rebord de la mâchoire ; celle-ci s'atténuera progressivement avec le temps.

RISQUES SECONDAIRES

On peut parfois constater une petite zone anesthésiée (endormie) dans la région située sous la mâchoire. Cette anesthésie s'atténuera avec le temps. On peut constater également la survenue d'une hypertrophie au niveau de la cicatrice, plus ou moins évolutive. Cette éventualité est très rare au niveau de cette région et nécessitera des soins particuliers.

COMPLICATIONS GRAVES
ET/OU EXCEPTIONNELLES

Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication. En cas d'adhérences, en particulier à la partie profonde de la langue, il peut y avoir :
- un traumatisme du nerf responsable de la mobilité linguale avec paralysie dont les conséquences sont mineures sur la déglutition et la parole
- un traumatisme du nerf lingual responsable de troubles de sensibilité plus ou moins gênants.
Il faut souligner que ces complications restent très exceptionnelles, car ces éléments anatomiques sont bien connus de votre chirurgien.


INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE CERVICOTOMIE EXPLORATRICE

Vous présentez une masse cervicale de nature inconnue, malgré divers examens réalisés au préalable (examens biologiques, radiologiques, endoscopiques, cytologiques..). Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de cette intervention, nous vous demandons de lire attentivement ce document d'information. Votre chirurgien est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine, anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier médicamenteuses. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de l'hospitalisation, les documents médicaux en votre possession : prises de sang, examens radiologiques notamment.

BUT DE L'INTERVENTION

L'intervention a pour but d'effectuer une exploration chirurgicale, de prélever tout ou partie de la masse pour réaliser un examen histologique per-opératoire et ainsi adapter le traitement.

REALISATION DE L'INTERVENTION

Cette intervention se déroule, en règle, sous anesthésie générale. Il est de la compétence du médecin-anesthésiste-réanimateur, que vous verrez en consultation préalable à l'intervention, de répondre à vos questions relatives à sa spécialité. La cicatrice cervicale s'effectue en regard de la masse, le plus souvent dissimulée dans un pli cutané. L'intervention consiste en une exploration cervicale pour identifier le siège anatomique de la lésion et son origine. La masse cervicale sera prélevée en totalité ou en partie, pour permettre la réalisation d'un examen histologique per-opératoire, un examen bactériologique ou autre. Selon les résultats, l'intervention peut être poursuivie pour compléter le geste chirurgical, le patient ayant été prévenu au préalable des différentes éventualités. Ainsi peuvent être réalisés un curage ganglionnaire, une thyroïdectomie (cf fiches complémentaires).
Un drainage aspiratif sera, en règle, mis en place au niveau de la région opérée ; il sera maintenu pendant quelques jours.
La durée de l'hospitalisation et des soins post-opératoires seront précisés par votre chirurgien.

RISQUES IMMEDIATS

Une hémorragie est possible. Elle est rare mais nécessitera alors un geste chirurgical d'hémostase.
Un hématome peut se produire au niveau de la loge opératoire. Celui-ci peut nécessiter un geste de drainage chirurgical.
Une désunion de la cicatrice, une surinfection de la loge opératoire nécessiteront des soins locaux, un traitement médical, éventuellement une reprise chirurgicale. Un épanchement ou un écoulement de lymphe peuvent survenir en cas de geste chirurgical étendu ; il mettra plusieurs semaines à se tarir et peut nécessiter une réintervention.

RISQUES SECONDAIRES

En dehors de la cicatrice qui peut être fibreuse ou épaisse, douloureuse, on peut observer des zones d'anesthésie au niveau de votre cou. Il faut signaler également la possibilité de douleurs cervicales ou de l'épaule avec gêne fonctionnelle à la mobilisation du bras, nécessitant le recours éventuel à une kinésithérapie. Dans certains cas, en l'absence d'identification histologique précise, une seconde intervention peut être nécessaire quelques jours plus tard, orientée par les résultats histologiques définitifs.

COMPLICATIONS GRAVES
ET/OU EXCEPTIONNELLES

Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication. Une complication hémorragique grave est possible, mais rare. Elle nécessite une réintervention d'urgence. Dans de rares cas, si le sacrifice d'un nerf a été rendu indispensable au cours de l'intervention, on peut prévoir des difficultés prolongées, sévères de votre alimentation, ou une modification définitive de votre voix.


INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE ADENECTOMIE

Vous présentez un ganglion cervical de nature indéterminée, dont il nous est demandé de faire le prélèvement. Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de cette intervention, nous vous demandons de lire attentivement ce document d'information. Votre chirurgien est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine, anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier médicamenteuses. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de l'hospitalisation, les documents médicaux en votre possession : prises de sang, examens radiologiques notamment.

BUT DE L'INTERVENTION

Le but de cette adenectomie est de préciser la nature infectieuse ou tumorale, bénigne ou maligne, de ce ganglion hypertrophié.

REALISATION DE L'INTERVENTION

Cette intervention peut être effectuée sous anesthésie locale. Pour améliorer la tolérance de l'intervention, une anesthésie générale peut être proposée et programmée. Il est de la compétence du médecin-anesthésiste-réanimateur, que vous verrez en consultation préalable à l'intervention, de répondre à vos questions relatives à sa spécialité. L'intervention s'effectue par une petite incision en regard du ganglion. Celui-ci sera prélevé pour différentes analyses (bactériologie, histologie...). Un examen histologique per-opératoire pourra être demandé pour préciser la nature de la lésion et adapter, si nécessaire, le geste chirurgical. Le drainage aspiratif n'est pas systématique. Lorsqu'il est mis en place, il est maintenu pendant quelques jours. La durée d'hospitalisation et les soins post-opératoires seront précisés par votre chirurgien.

RISQUES IMMEDIATS

Un hématome est possible, il est en règle peu préoccupant. On peut observer également une suppuration locale qui peut entraîner une petite désunion de la cicatrice. Celle-ci nécessitera des soins locaux, prolongera la durée de cicatrisation et peut être responsable d'une cicatrice vicieuse.

RISQUES SECONDAIRES

En dehors de la cicatrice qui peut être fibreuse ou épaisse, douloureuse, on peut observer une petite zone d'anesthésie de votre cou. Il faut signaler également la possibilité de douleurs cervicales ou de l'épaule, en règle passagères. Enfin, selon les résultats histologiques définitifs, une réintervention peut être nécessaire pour compléter le geste chirurgical.

COMPLICATIONS GRAVES
ET/OU EXCEPTIONNELLES

Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication. Si le sacrifice d'un nerf a été rendu indispensable au cours de l'intervention, on peut prévoir, dans de très rares cas, des troubles de la voix, des difficultés lors de l'alimentation.


INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE TRACHEOTOMIE

La trachéotomie est l'ouverture temporaire de la trachée cervicale, ainsi reliée à la peau, court-circuitant les voies respiratoires hautes. Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de cette intervention, nous vous demandons de lire attentivement ce document d'information. Votre chirurgien est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine, anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier médicamenteuse. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de l'hospitalisation, les documents médicaux en votre possession : prises de sang, examens radiologiques notamment.

BUT DE L'INTERVENTION

La trachéotomie permet
- de traiter en urgence une asphyxie d'origine laryngée ne cédant pas au traitement médical.
- de préparer un acte chirurgical sur le pharynx ou le larynx
- de pallier une intubation difficile nécessitée par une anesthésie générale
- de permettre une ventilation prolongée dans un contexte de réanimation

REALISATION DE L'INTERVENTION

Cette intervention est réalisée, en règle, sous anesthésie générale. Il est de la compétence du médecin-anesthésiste-réanimateur, que vous verrez en consul-tation au préalable, de répondre à vos questions relatives à sa spécialité. Cependant une trachéotomie peut être réalisée d'extrême urgence, éventuellement même sous anesthésie locale. Par une petite incision cervicale médiane à la partie basse du cou, on réalise une ouverture de la trachée. La mise en place d'une canule de trachéotomie vient calibrer l'orifice entre la trachée et la peau. A distance, le simple retrait de la canule suffira le plus souvent à obtenir une fermeture spontanée de la trachéotomie. Les soins locaux et de canule, qui seront effectués par l'équipe médicale, vous seront expliqués. La durée de l'hospitalisation vous sera précisée par le chirurgien.

RISQUES IMMEDIATS

Les risques per-opératoires sont :
- l'arrêt cardio-respiratoire, qui nécessite des soins de réanimation adaptés
- la blessure du nerf recurrent (nerf innervant le larynx) ou de la plèvre
- une plaie vasculaire
Ces riques sont majorés par le caractère urgent de l'acte opératoire.

Les risques précoces sont :
- l'hémorragie qui peut nécessiter une réintervention pour hémostase
- l'obstruction de la canule par des sécrétions plus ou moins hémorragiques
- l'emphysème sous-cutané ou épanchement d'air sous la peau
- un pneumothorax ou un pneumomédiastin (épanchement d'air dans le thorax).

RISQUES SECONDAIRES

La surinfection trachéo-bronchique est habituelle pendant les jours qui suivent l'intervention. A distance une cicatrisation de la trachéotomie, rétractile, disgracieuse, peut nécessiter une reprise chirurgicale ultérieure.

COMPLICATIONS GRAVES
ET/OU EXCEPTIONNELLES

Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication. L'hémorragie par plaie d'un gros tronc artériel, à destinée cervicale ou céphalique, reste une éventualité exceptionnelle. Ce risque est plus particulièrement lié à un tableau d'asphyxie ou à une disposition anatomique particulière. Les chondrites, ou infection des cartilages de la trachée ou du larynx, peuvent aboutir à une sténose ou rétrecissement cicatriciel du larynx ou de la trachée.


INFORMATIONS MEDICALES AVANT EXERESE D'UN KYSTE DU TRACTUS THYREOGLOSSE

Vous-même ou votre enfant devez subir l'ablation d'un kyste d'origine malformative, situé à la partie antérieure et haute du cou.Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de cette intervention, nous vous demandons de lire attentivement ce document d'information. Votre chirurgien est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine, anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier médicamenteuse. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de l'hospitalisation, les documents médicaux en votre possession : prises de sang, examens radiologiques notamment.

BUT DE L'INTERVENTION

Ce kyste, d'origine malformative, peut être inapparent pendant plusieurs années. Lorsqu'il augmente de volume, il devient visible et palpable à la partie antérieure du cou. Il n'y a jamais de disparition spontanée des kystes du tractus thyréoglosse. Le risque évolutif principal est la survenue d'une surinfection du kyste, pouvant aller jusqu'à un abcès avec un risque d'ouverture ou fistulisation au niveau de la peau. Ces épisodes de surinfection ont tendance à se répéter. La survenue d'une cancérisation du kyste du tractus thyréoglosse est une éventualité possible, mais extrêmement rare. Le but de l'intervention est de retirer le kyste et son trajet fistuleux qui peut aller jusqu'à la glande thyroïde vers le bas, jusqu'à la base de la langue vers le haut. L'abstention thérapeutique avec surveillance peut être proposée pendant un certain temps, mais il est préférable d'en effectuer l'exérèse avant surinfection importante.

REALISATION DE L'INTERVENTION

L'exérèse d'un kyste du tractus thyréoglosse est effectuée sous anesthésie générale. Il est de la compétence du médecin-anesthésiste-réanimateur, que vous verrez en consultation au préalable à l'intervention, de répondre à vos questions relatives à sa spécialité. Une incision cutanée horizontale, en regard du kyste, sera effectuée. L'intervention consiste à enlever le kyste dans son intégralité, ainsi qu'un fragment de l'os hyoïde auquel il adhère et l'ensemble du trajet fistuleux pour limiter les risques de récidive. Un système aspiratif est, en règle, mis en place pour éviter la formation d'un hématome. Il sera laissé en place quelques jours. La durée de l'hospitalisation et les soins post-opératoires vous seront précisés par votre chirurgien.

RISQUES IMMEDIATS

Pendant quelques jours l'alimentation peut être un peu douloureuse, de même que les mouvements du cou. Un saignement post-opératoire peut survenir, aboutissant éventuellement à la formation d'un hématome du cou. Celui-ci peut entraîner une gêne respiratoire et/ou nécessiter une réintervention. Une infection de la zone opérée peut survenir, imposant parfois un nouveau geste chirurgical.

RISQUES SECONDAIRES

A plus long terme, la qualité de la cicatrisation peut se détériorer avec apparition d'une cicatrice épaisse, voire formation d'une cicatrice dite "chéloïde". Une atrophie, en regard de la zone opérée, peut apparaître, responsable d'une modification des reliefs du cou. Enfin, même après une intervention bien réalisée, il existe un risque de récidive se manifestant habituellement par un suintement et/ou une surinfection au niveau de la cicatrice.

COMPLICATIONS GRAVES
ET/OU EXCEPTIONNELLES

Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication. L'hémorragie per-opératoire importante est rarissime. Exceptionnellement, en cas de kyste volumineux surinfecté et latéralisé, on peut observer une complication nerveuse responsable d'une diminution de la mobilité de la langue.


INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION
D'UNE EXERESE DE KYSTE OU FISTULE DE LA PARTIE LATERALE DU COU

C'est l'ablation d'un kyste ou d'une fistule malformative développée dans la partie latérale du cou.Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de cette intervention, nous vous demandons de lire attentivement ce document d'information. Votre chirurgien est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine, anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier médicamenteuse. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de l'hospitalisation, les documents médicaux en votre possession : prises de sang, examens radiologiques notamment.

BUT DE L'INTERVENTION

Les kystes sont des tuméfactions remplies de liquide et les fistules correspondent à un orifice cutané et/ou pharyngé prolongé par un trajet de topographie variable dans le cou. Les kystes peuvent rester plus ou moins longtemps inapparents et se révéler à un âge variable sous forme d'une tuméfaction. Les fistules sont présentes dès la naissance et peuvent avoir été ignorées du fait de leur très petite taille (orifice souvent punctiforme) ou de leur siège uniquement ouvert au niveau du pharynx. Il n'y a jamais de disparition spontanée. Le risque évolutif principal est la survenue d'une surinfection se manifestant par l'apparition d'une tuméfaction rouge au niveau du cou et/ou l'écoulement de liquide purulent au niveau de la peau. L'évolution vers un abcès est possible. Le risque de cancérisation est exceptionnel. Le but de l'intervention est de retirer le kyste et/ou la totalité du trajet de la fistule. L'abstention thérapeutique avec surveillance peut être proposée pendant un certain temps, mais il est préférable d'effectuer une exérèse du kyste avant surinfection importante. Le risque de surinfection disparaît après l'intervention, en l'absence de récidive.

REALISATION DE L'INTERVENTION

L'exérèse d'un kyste ou d'une fistule de la partie latérale du cou sera réalisée sous anesthésie générale. Il est de la compétence du médecin-anesthésiste-réanimateur, que vous verrez en consultation préalable à l'intervention, de répondre à vos questions relatives à sa spécialité. L'incision cutanée s'effectue en regard du kyste. L'exérèse d'un trajet fistuleux peut nécessiter plusieurs incisions cervicales, selon la longueur et le trajet de la fistule. Un système de drainage aspiratif ou non est souvent laissé en place quelques jours. En cas de fistule pharyngée, il peut être nécessaire, dans certains cas, de mettre en place une sonde naso-gastrique d'alimentation. La durée d'hospitalisation et les soins post-opératoires vous seront précisés par votre chirurgien.

RISQUES IMMEDIATS

La déglutition et la rotation du cou peuvent être douloureuses pendant quelques jours. La survenue d'un saignement post-opératoire peut aboutir à la formation d'un hématome et entraîner éventuellement une gêne respiratoire ; ceci peut nécessiter une réintervention. L'infection de la zone opérée peut survenir ; elle peut imposer parfois un nouveau geste chirurgical.

RISQUES SECONDAIRES

A plus long terme, la qualité de la cicatrisation peut se détériorer avec apparition d'une cicatrice épaisse, voire formation d'une cicatrice dite "chéloïde", qui nécessitera un traitement propre. Après une intervention correctement effectuée, le risque de récidive est faible mais non nul. Celle-ci peut se manifester par la réapparition d'une masse ou d'un orifice fistuleux avec un éventuel écoulement. Dans certains cas, l'analyse histologique per-opératoire du kyste peut être demandée et conduire alors à une extension du geste chirurgical dans la région du cou (curage ganglionnaire).

COMPLICATIONS GRAVES
ET/OU EXCEPTIONNELLES

Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication. Exceptionnellement, en cas de kyste volumineux et/ou surinfecté ou dont le trajet fistuleux est complexe, on peut observer :
- une hémorragie importante qui nécessitera alors une modification de la technique opératoire
- une complication nerveuse qui sera responsable d'un trouble de mobilité de la langue et/ou de l'épaule.


INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE RESECTION D'UN DIVERTICULE PHARYNGO-OESOPHAGIEN PAR VOIE CERVICALE

Le diverticule pharyngo-oesophagien, appelé diverticule de Zencker, est une poche dépendant du tube digestif, faisant hernie au niveau de la partie basse et interne du cou. Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de cette intervention, nous vous demandons de lire attentivement ce document d'information. Votre chirurgien est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine, anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier médicamenteuses. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de l'hospitalisation, les documents médicaux en votre possession : prises de sang, examens radiologiques notamment.

BUT DE L'INTERVENTION

Le but de l'intervention est d'effectuer l'ablation chirurgicale de la poche diverticulaire qui, sans traitement, par son augmentation de volume progressive, entraîne :
- des troubles de déglutition qui peuvent être responsables à la longue d'une altération de l'état général
* des troubles de compression avec gêne respiratoire et modification de la voix
- des fausses routes lors de la déglutition avec risque d'infections pulmonaires répétées qui peuvent, à terme, mettre en jeu le pronostic vital.
La cancérisation du kyste reste exceptionnelle.
Une autre alternative thérapeutique est un traitement par voie endoscopique, c'est à dire par les voies naturelles.

REALISATION DE L'INTERVENTION

Cette intervention se déroule, en règle, sous anesthésie générale. Il est de la compétence du médecin-anesthésiste-réanimateur, que vous verrez en consultation préalable à l'intervention, de répondre à vos questions relatives à sa spécialité. L'incision cervicale s'effectue à la base du cou, à gauche, après éventuelle mise en place d'une sonde naso-gastrique sous contrôle de la vue, par voie endoscopique. L'intervention supprime la poche diverticulaire et lève le rétrecissement musculaire responsable de l'apparition de ce diverticule. Un drainage aspiratif sera, en règle, mis en place au niveau de la région opérée. Il sera maintenu pendant quelques jours. La durée de l'hospitalisation et les soins post-opératoires seront précisés par votre chirurgien.

RISQUES IMMEDIATS

Une hémorragie est possible, elle est rare mais nécessitera alors un geste chirurgical d'hémostase. Une désunion de la cicatrice, une surinfection de la loge opératoire nécessiteront des soins locaux, un traitement médical et éventuellement une reprise chirurgicale. Un épanchement ou un écoulement de lymphe peut survenir ; il mettra plusieurs semaines à se tarir et peut nécessiter une réintervention. Enfin, on peut observer une altération transitoire de votre voix par atteinte du nerf qui innerve la corde vocale gauche. Une rééducation orthophonique peut être prescrite.

RISQUES SECONDAIRES

Des fausses routes peuvent être observées, notamment lors de la déglutition des liquides. La cicatrice peut être fibreuse, épaisse, douloureuse.

COMPLICATIONS GRAVES
ET/OU EXCEPTIONNELLES

Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication. On peut observer, dans de rares cas, à plus ou moins long terme, une récidive de la gêne à la déglutition et/ou des sensations de blocage alimentaire lors de l'alimentation. Ceci peut être dû soit à une récidive du diverticule, soit à une sténose de votre tube digestif par mauvaise cicatrisation. Un lâchage des sutures digestives peut aboutir soit à une fistulisation cutanée, soit à des complications infectieuses thoraciques au niveau du médiastin. Ces complications restent très exceptionnelles.


INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE OTOPLASTIE

L'otoplastie est une chirurgie correctrice des malformations du pavillon de l'oreille (oreille décollée). Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de cette intervention, nous vous demandons de lire attentivement ce document d'information. Votre chirurgien est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine, anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier médicamenteuse. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de l'hospitalisation, les documents médicaux en votre possession : prises de sang, examens radiologiques notamment.

BUT DE L'INTERVENTION

Cet acte chirurgical, à visée esthétique, a pour but de remodeler le pavillon de l'oreille.

REALISATION DE L'INTERVENTION

Pour améliorer la tolérance de l'intervention, et en particulier chez l'enfant, une anesthésie générale est souvent proposée et programmée. Il est de la compétence du médecin-anesthésiste-réanimateur, que vous verrez en consultation préalable, de répondre à vos questions relatives à sa spécialité. Une anesthésie locale pour être effectuée seule ou en complément de l'anesthésie générale, en utilisant de la xylocaïne. L'intervention comporte une incision cutanée derrière l'oreille, permettant un travail des structures cartilagineuses du pavillon par des incisions appropriées. Une fermeture cutanée est effectuée avec un pansement compressif. La durée de l'hospitalisation et les soins post-opératoires vous seront précisés par votre chirurgien.

RISQUES IMMEDIATS

Le risque principal est celui d'une hémorragie post-opératoire responsable d'un hématome. La survenue d'un hématome implique une évacuation de celui-ci, donc une reprise opératoire et un pansement compressif plus prolongé.


RISQUES SECONDAIRES

- Infection post-opératoire beaucoup plus rare, se manifestant par des douleurs de l'oreille et un aspect inflammatoire du pavillon. Cette infection requiert un traitement antibiotique approprié pour prévenir une infection cartilagineuse.
- Si les résultats morphologiques sont le plus souvent satisfaisants, dans quelques cas des irrégularités des zones de plicature peuvent être constatées. Il est, en outre, difficile d'assurer une symétrie parfaite des deux pavillons de l'oreille.
- Des troubles sensitifs peuvent s'observer au niveau de la cicatrice, pouvant gêner le port de lunettes.
- Le pavillon d'oreille reste sensible pendant plusieurs semaines.

COMPLICATIONS GRAVES
ET/OU EXCEPTIONNELLES

Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication. Les hématomes favorisent les complications infectieuses et, en particulier, les chondrites (infection du cartilage du pavillon de l'oreille) qui peuvent aboutir à une nécrose avec destruction quasi totale du cartilage de l'oreille, laissant persister une oreille petite et souvent très déformée. Dans de très rares cas, imprévisibles, la cicatrice cutanée rétro-auriculaire peut s'épaissir et prendre un caractère hypertrophique disgracieux, réalisant une cicatrice chéloïde.