L'endoscopie est une exploration visuelle de la muqueuse de l'ensemble de vos voies aériennes et digestives supérieures.Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de cette intervention, nous vous demandons de lire attentivement ce document d'information. Votre chirurgien est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine, anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier médicamenteuse. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de l'hospitalisation, les documents médicaux en votre possession : prises de sang, examens radiologiques notamment.
BUT DE L'INTERVENTION
Cet examen est indiqué pour mettre en évidence d'éventuelles lésions de la muqueuse : préciser l'extension d'une tumeur, faire des prélèvements ou biopsies, rechercher d'autres lésions associées.
REALISATION DE L'ENDOSCOPIE
Pour améliorer la tolérance de cet examen, une anesthésie générale est souvent proposée et programmée. Il est de la compétence du médecin-anesthésiste-réanimateur, que vous verrez en consultation au préalable, de répondre à vos questions relatives à sa spécialité. Pour réaliser une endoscopie sont utilisés des tubes rigides ou endoscopes avec amplification optique. Dans certains cas un complément d'examen sera réalisé à l'aide d'un tube souple ou fibroscope, en particulier au niveau des bronches, ou de l'oesophage, voire de l'estomac. Dans certains cas, en particulier pour préciser l'extension d'une tumeur, cet examen est insuffisant. Il sera complété par un examen radiologique, tel un scanner ou une imagerie par résonance magnétique. La durée d'hospitalisation et les soins post-opératoires vous seront précisés par votre chirurgien.
RISQUES IMMEDIATS
Compte-tenu de dispositions morphologiques particulières, il est parfois impossible de réaliser une exposition correcte du larynx. En raison des instruments utilisés pour cet examen, peuvent être observés un pincement des lèvres, de la langue, une petite plaie de la cavité buccale, une mobilité anormale de vos dents. Il est donc important de signaler au préalable si vous avez des dents fragiles (bridges, prothèse en céramique...). Après l'intervention on peut observer un certain degré d'oedème du larynx, entraînant une aggravation de la gêne respiratoire qui peut parfois nécessiter de prolonger l'intubation ou de réaliser une trachéotomie. Cet oedème laryngé peut altérer temporairement votre voix. En raison des prélèvements effectués, un petit saignement sous forme de crachats sanguinolents peut être observé. Enfin, compte-tenu de la position de la tête pendant l'examen, vous pouvez présenter quelques douleurs au niveau du cou. Ceci est transitoire.
COMPLICATIONS GRAVES
ET/OU EXCEPTIONNELLES
Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication. La perforation du conduit digestif peut nécessiter une intervention chirurgicale majeure et une hospitalisation en réanimation. Une hémorragie abondante peut exceptionnellement nécessiter une intervention chirurgicale. L'impossibilité de ventiler correctement le patient du fait de dispositions anatomiques particulières ou du fait d'un obstacle majeur sur les voies aériennes peut rendre une trachéotomie nécessaire. Ces complications sont exceptionnelles, précoces, survenant pendant ou au décours immédiat de l'examen. Elles seront prises en charge immédiatement par l'équipe chirurgicale.

INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'EXAMENS OU INTERVENTIONS SOUS LARYNGOSCOPIE DIRECTE EN SUSPENSION
La pathologie que vous présentez nécessite une exploration directe du larynx par voie endoscopique, à l'aide d'un tube rigide et d'un microscope opératoire ou d'optique grossissant. Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de cette intervention, nous vous demandons de lire attentivement ce document d'information. Votre chirurgien est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine, anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier médicamenteuse. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de l'hospitalisation, les documents médicaux en votre possession : prises de sang, examens radiologiques notamment.
BUT
La laryngoscopie directe en suspension permet : de préciser l'extension d'une lésion endo-laryngée, de réaliser un prélèvement ou biopsie, d'effectuer un geste thérapeutique endo-laryngé pour une petite tumeur ou un polype par exemple.
REALISATION DE L'INTERVENTION
L'intervention se déroule en règle sous anesthésie générale. Une consultation d'anesthésie pré-opératoire est indispensable. Il est de la compétence du médecin-anesthésiste-réanimateur de répondre à vos questions relatives à sa spécialité. L'instrumentation comporte une suspension qui libère les mains de l'opérateur. Le laryngoscope est introduit par la bouche et s'appuie sur les dents par l'intermédiaire d'une protection dentaire. Les instruments sont utilisés sous contrôle du microscope opératoire ou des optiques. Un repos vocal post-opératoire vous sera dans certains cas préconisé. La durée d'hospitalisation et les soins post-opératoires vous seront précisés par votre chirurgien.
RISQUES IMMEDIATS
En raison de dispositions anatomiques particulières, il est parfois impossible d'exposer le larynx. Compte-tenu de la position de la tête, vous pouvez présenter des douleurs dans le cou dans les jours qui suivent l'intervention. Compte-tenu des instruments utilisés, on peut observer des plaies de la langue, de la lèvre, des gencives. De même un traumatisme des dents est possible, voire la perte d'une dent qui peut être inhalée et qui nécessitera alors son extraction. Le tube étant introduit par voie buccale, une gêne à la déglutition peut persister quelques jours.
Un oedème du larynx peut être responsable d'une gêne respiratoire, en particulier lorsque l'examen est effectué pour bilan d'extension d'un processus tumoral. Il nécessite alors une intubation prolongée, voire une trachéotomie.
RISQUES SECONDAIRES
Votre voix peut rester altérée, voire aggravée du fait de la présence d'un granulome ou de lésions cicatricielles, ou encore d'une récidive de votre lésion initiale.
COMPLICATIONS GRAVES ET/OU EXCEPTIONNELLES
Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication. Ces complications sont rares : le risque de pneumothorax est lié à certaines modalités anesthésiques et/ou à des antécédents broncho-pulmonaires particuliers.
En cas d'utilisation du laser qui sert à vaporiser, inciser et coaguler, d'autres risques spécifiques doivent être signalés, tels que :
- brûlures des téguments (lèvre, visage, yeux), accidents qui doivent être évités par une protection du patient par des champs humides
- brûlures des muqueuses de la cavité buccale ou du pharynx
- infection du cartilage laryngé, appelée périchondrite, responsable d'une gêne à la déglutition ou d'une modification de la voix
- rétrecissement ou sténose du larynx en cas de vaporisation étendue.
Ces complications exceptionnelles sont connues de votre chirurgien, qui prendra toutes les précautions nécessaires pour éviter le risque de combustion de la sonde ou de brûlures laryngo-trachéales responsables d'une perforation trachéale avec risque de médiastinite ou d'hémorragie.

INFORMATIONS MEDICALES AVANT L'EXTRACTION D'UN CORPS ETRANGER DE LA FOSSE NASALE
Vous-même ou votre enfant présentez un corps étranger dans la fosse nasale. Celui-ci, responsable d'une obstruction nasale, peut entraîner une surinfection avec écoulement purulent et nauséabond, un saignement ou des maux de tête. Les conséquences peuvent être sévères : risque de perforation de la cloison nasale par nécrose, risque de sinusite, risque de fermeture de l'orifice narinaire.
Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de cette intervention, nous vous demandons de lire attentivement ce document d'information. Votre chirurgien est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine, anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier médicamenteuse. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de l'hospitalisation, les documents médicaux en votre possession : prises de sang, examens radiologiques notamment.
BUT DE L'INTERVENTION
Le but de l'intervention est d'extraire le corps étranger pour restaurer la perméabilité nasale en créant un minimum de dégâts muqueux.
REALISATION DE L'INTERVENTION
En cas de corps étranger bloqué, et particulièrement chez l'enfant, une anesthésie générale pourra être nécessaire. Une consultation d'anesthésie pré-opératoire est indispensable. Il est de la compétence du médecin-anesthésiste-réanimateur de répondre à vos questions relatives à sa spécialité. L'extraction s'effectue par voie endo-nasale avec un matériel adapté. Un contrôle avec des instruments optiques peut être réalisé. Une antibiothérapie par voie générale est parfois nécessaire. La durée d'hospitalisation et les soins post-opératoires vous seront précisés par votre chirurgien.
RISQUES IMMEDIATS
Une hémorragie nasale peut se produire ; elle est en règle parfaitement bénigne.
RISQUES SECONDAIRES
On peut observer une bride cicatricielle dans la fosse nasale. Celle-ci peut être à l'origine d'une obstruction nasale et/ou d'une infection de vos sinus.
COMPLICATIONS GRAVES
ET/OU EXCEPTIONNELLES
Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication. En cas de corps étranger facilement mobilisable, et en l'absence d'anesthésie générale, le risque majeur est l'inhalation du corps étranger dans les voies respiratoires trachéo-bronchiques, nécessitant alors son extraction.

INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE EXTRACTION DE CORPS ETRANGER OESOPHAGIEN PAR VOIE ENDOSCOPIQUE
Vous-même, ou votre enfant, êtes victime d'une ingestion volontaire ou accidentelle d'un corps étranger qui, du fait de sa nature et ses caractéristiques propres (taille, forme...), et des rétrécissements naturels des voies digestives, reste bloqué dans l'oesophage. Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de cette intervention, nous vous demandons de lire attentivement ce document d'information. Votre chirurgien est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine, anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier médicamenteuse. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de l'hospitalisation, les documents médicaux en votre possession : prises de sang, examens radiologiques notamment.
BUT DE L'INTERVENTION
La suspicion de corps étranger oesophagien nécessite un contrôle endoscopique dans les plus brefs délais, du fait de la gravité des complications potentielles. Ces lésions, induites par le corps étranger, sont d'autant plus graves qu'il s'agit d'un objet agressif (pointu, piquant, osseux ou métallique, pile, bouton) et que le temps écoulé depuis l'ingestion est important. Spontanément laissé en place, ce corps étranger peut, dans de rares cas, migrer secondairement dans l'estomac ou induire sur place des micro-abcès oesophagiens, une perforation de l'oesophage, une infection rapidement extensive vers les organes nobles (coeur, gros vaisseaux, plèvres, poumons...). Le but de l'intervention est d'effectuer l'ablation du corps étranger par les voies naturelles, à l'aide d'un tube souple ou rigide muni d'un système optique grossissant.
REALISATION DE L'INTERVENTION
Dans certains cas, l'extraction du corps étranger peut être réalisée à l'aide d'un fibroscope (tube souple) sous anesthésie locale. Le plus souvent, notamment chez l'enfant, l'extraction est réalisée sous anesthésie générale à l'aide d'une oesophagoscope (tube rigide). Dans ce cas, il est de la compétence du médecin-anesthésiste-réanimateur, que vous verrez au préalable, de répondre à vos questions relatives à sa spécialité. Pour chacun des deux procédés, l'extraction du corps étranger est réalisée par les voies naturelles et nécessite, en règle, une surveillance minimale de 24 heures en milieu hospitalier à la recherche de complications éventuelles.
Lorsque le corps étranger n'a pas pu être extrait par les voies naturelles, ou lorsqu'il existe une perforation oesophagienne ou une complication, l'extraction du corps étranger peut nécessiter une intervention chirurgicale.
RISQUES IMMEDIATS
En raison des instruments utilisés pour l'extraction du corps étranger (oesophagoscope rigide), peuvent être observés un pincement des lèvres, de la langue, une petite plaie de la cavité buccale, une mobilité anormale des dents. Il est donc important de signaler, au préalable, si vous avez des dents fragiles (prothèses en céramique, bridge...).
RISQUES SECONDAIRES
Le risque de sténose, ou rétrécissement de l'oesophage, est exceptionnel. Il est le fait :
- d'un corps étranger ancien, méconnu, ayant entraîné des lésions muqueuses qui ont mal cicatrisé
- surtout d'antécédents particuliers, responsables de cicatrices, avec muqueuse fragile (malformations de l'oesophage opérées dans l'enfance, brûlures de l'oesophage).
COMPLICATIONS GRAVES
ET/OU EXCEPTIONNELLES
Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication.
* Toute perforation de l'oesophage nécessite un abord chirurgical cervical et/ou thoracique, voire abdominal.
* Des complications infectieuses en cas de perforation peuvent entraîner une médiastinite, parfois gravissime nécessitant des soins de réanimation.
* Une hémorragie abondante est exceptionnelle et nécessite alors une intervention chirurgicale.

INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE CORDECTOMIE ENDOSCOPIQUE PAR
TECHNIQUE LASER
La cordectomie par voie endoscopique au laser est l'ablation de la corde vocale par les voies naturelles à l'aide d'un tube rigide ou endoscope, et sous microscope opératoire, à l'aide d'un laser. Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de cette intervention, nous vous demandons de lire attentivement ce document d'information. Votre chirurgien est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine, anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier médicamenteuse. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de l'hospitalisation, les documents médicaux en votre possession : prises de sang, examens radiologiques notamment.
BUT DE L'INTERVENTION
Cette intervention permet de traiter une tumeur située sur votre corde vocale, dont la nature a été préalablement précisée.
REALISATION DE L'INTERVENTION
L'intervention se déroule, en règle, sous anesthésie générale. Une consultation d'anesthésie pré-opératoire est indispensable. Il est de la compétence du médecin-anesthésiste-réanimateur de répondre à vos questions relatives à sa spécialité. L'instrumentation comporte une suspension qui libère les mains de l'opérateur. Le laryngoscope (tube rigide) est introduit par la bouche. Il s'appuie sur le maxillaire par l'intermédiaire d'une protection dentaire. Les instruments sont utilisés sous contrôle du microscope opératoire. Un laser est couplé au microscope. Le laser est un instrument chirurgical qui permet de coaguler, vaporiser, inciser. Un repos vocal post-opératoire vous sera, dans certains cas, préconisé. La durée d'hospitalisation et les soins post-opératoires vous seront précisés par votre chirurgien.
RISQUES IMMEDIATS
Compte-tenu de la position de la tête, vous pouvez présenter des douleurs dans le cou dans les jours qui suivent l'intervention. Compte-tenu des instruments utilisés, on peut observer des plaies de la langue, de la lèvre, des gencives. De même, un traumatisme des dents est possible, voire la perte d'une dent qui peut être inhalée, ce qui nécessite alors son extraction. Le tube étant introduit par voie buccale, une gêne à la déglutition peut persister quelques jours. Un oedème laryngé peut être responsable d'une gêne respiratoire, nécessitant alors une intubation prolongée, voire une trachéotomie. Une hémorragie peut survenir au cours ou au décours immédiat de l'intervention. Elle nécessite parfois une reprise chirurgicale et, exceptionnellement, une trachéotomie.
RISQUES SECONDAIRES
Votre voix restera définitivement modifiée. Des troubles de la cicatrisation peuvent apparaître, certains peuvent nécessiter un traitement spécifique. Cette intervention ne met pas à l'abri d'un risque de récidive ultérieure de la tumeur.
COMPLICATIONS GRAVES
ET/OU EXCEPTIONNELLES
Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication.
Le risque de pneumothorax est lié à certaines modalités anesthésiques et/ou à des antécédents broncho-pulmonaires particuliers. Cette complication reste très rare. En raison de l'utilisation du laser, d'autres risques spécifiques doivent être signalés tels que :
- brûlures des téguments (lèvres, visage, yeux), accidents qui doivent être évités par une protection du patient par des champs humides
- brûlures des muqueuses de la cavité buccale et du pharynx
- infection du cartilage laryngé appelée périchondrite, responsable d'une gêne à la déglutition
- rétrécissement ou sténose du larynx en cas de vaporisation étendue.
L'utilisation de sondes protégées évitera tout risque de combustion de la sonde ou de brûlures laryngo-trachéales responsables d'une perforation trachéale avec risques de médiastinite ou d'hémorragie. Ces complications exceptionnelles sont parfaitement connues de votre chirurgien qui prendra toutes les précautions nécessaires.
INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION ENDOSCOPIE POUR CORPS ETRANGER TRACHEO-BRONCHIQUE
Votre enfant, ou vous-même, présentez un corps étranger inhalé accidentellement dans la trachée ou les bronches qui, du fait de sa nature et de ses caractéristiques (taille, forme...), peut être responsable d'une gêne respiratoire plus ou moins intense et/ou de complications broncho-pulmonaires. Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de cette intervention, nous vous demandons de lire attentivement ce document d'information. Votre chirurgien est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine, anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier médicamenteuse. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de l'hospitalisation, les documents médicaux en votre possession : prises de sang, examens radiologiques notamment.
BUT DE L'INTERVENTION
La suspicion de corps étranger trachéo-bronchique nécessite un contrôle endoscopique dans les plus brefs délais, du fait de la gravité des complications potentielles. Un corps étranger, dans les voies aériennes, déclenche une infection de la partie du poumon qui est mal ventilée. Cette infection peut laisser des séquelles définitives (dilatation des bronches), même après ablation du corps étranger. Le corps étranger peut aussi se mobiliser et obstruer les voies aériennes, provoquant une gêne respiratoire qui peut aller jusqu'à l'asphyxie et au décès. Le but de l'intervention est d'effectuer l'ablation du corps étranger par les voies naturelles, à l'aide d'un tube souple ou rigide muni d'un système optique grossissant.
REALISATION DE L'INTERVENTION
L'intervention se déroule, en règle, sous anesthésie générale, en particulier chez l'enfant. Il est de la compétence du médecin-anesthésiste-réanimateur, que vous verrez au préalable, de répondre à vos questions relatives à sa spécialité. Le fibroscope (tube souple) ou le trachéo-bronchoscope (tube rigide) est introduit par la bouche, puis entre les cordes vocales, pour aller jusque dans la trachée puis les bronches. Divers types de pinces sont utilisés pour retirer les corps étrangers. Une surveillance minimale de 24 heures est, en règle, nécessaire en milieu hospitalier, afin de dépister d'éventuelles complications. Dans certains cas, une thoracotomie (abord chirurgical par incision cutanée thoracique) peut être nécessaire ; cette intervention comporte des risques propres. L'exérèse par vois endoscopique doit donc être proposée en premier, chaque fois que cela est possible.
RISQUES IMMEDIATS
En raison des instruments utilisés pour cet examen, peuvent être observés un pincement des lèvres, de la langue, une petite plaie de la cavité buccale, une mobilité anormale d'une dent de lait. Une laryngite, responsable d'une gêne respiratoire, peut survenir, liée à un oedème laryngé passager. Elle nécessite un traitement médical approprié. Il est possible que tous les corps étrangers, notamment végétaux (cacahuètes...) ne puissent être retirés la première fois, du fait d'une réaction inflammatoire, hémorragique de la muqueuse, et que d'autres endoscopies soient nécessaires après quelques jours de traitement médical.
RISQUES SECONDAIRES
Il s'agit de surinfection broncho-pulmonaire nécessitant une antibiothérapie et une kinésithérapie avec radiographie de thorax de contrôle à distance de l'endoscopie. Ils sont liés à des corps étrangers de nature végétale ou à des corps étrangers anciens, méconnus.
COMPLICATIONS GRAVES
ET/OU EXCEPTIONNELLES
Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication.
- Une asphyxie brutale peut nécessiter une trachéotomie.
- Une hémorragie brutale des voies aériennes peut nécessiter une intervention d'urgence dans un but d'hémostase, par voie thoracique.
- Un pneumothorax peut nécessiter un drainage pendant quelques jours.
- Un décès par asphyxie brutale ou hémorragie grave restent très exceptionnels.