CHIRURGIE CANCÉROLOGIQUE

Curage ganglionnaire cervical
Laryngectomie partielle
Laryngectomie ou pharyngolaryngectomie totale
Glossectomie / Pelvi-glossectomie / Pelvi-glosso-mandibulectomie
Bucco-pharyngectomie trans-mandibulaire
Tumeur endonasale réséquée par voie para-latéro-nasale

INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE LARYNGECTOMIE PARTIELLE


Les laryngectomies partielles sont des interventions qui réalisent l'ablation de tumeurs de taille modérée, n'envahissant qu'une partie du larynx. Le larynx restant sera préservé, voire reconstruit, pour conserver les fonctions de respiration, déglutition et phonation, qui lui sont habituelles. Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de cette intervention, nous vous demandons de lire attentivement ce document d'information. Votre chirurgien est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine, anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier médicamenteuse. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de l'hospitalisation, les documents médicaux en votre possession : prises de sang, examens radiologiques notamment.

BUT DE L'INTERVENTION

Le but de la laryngectomie partielle est d'effectuer de façon complète l'ablation d'une tumeur, tout en conservant suffisamment de larynx pour pouvoir à nouveau parler, respirer, manger par les voies naturelles, une fois la cicatrisation obtenue. Dans certains cas, malgré un bilan préalable très complet (endoscopie, bilans radiologiques), cet objectif s'avère irréalisable en cours d'intervention : l'extension de la tumeur, constatée pendant l'intervention, peut imposer une laryngectomie totale.

REALISATION DE L'INTERVENTION

L'intervention s'effectue sous anesthésie générale. Il est de la compétence du médecin-anesthésiste-réanimateur, que vous verrez en consultation au préalable, de répondre à vos questions relatives à sa spécialité. L'incision cutanée se situe au niveau du cou ; le siège précis et la longueur de l'incision sont fonction du type de l'intervention, et d'un éventuel geste ganglionnaire (curage) associé. La nature et le siège précis de la tumeur conditionnent l'importance de l'exérèse laryngée et la conservation ou non d'une ou des deux cordes vocales. Une trachéotomie sera réalisée dans la plupart des cas. Il s'agit de l'ouverture de la trachée à la peau, sous le larynx, à la base du cou. Elle est réalisée par sécurité. La canule de trachéotomie, mise en place à la fin de l'intervention, sera supprimée au bout de quelques jours, et l'orifice se refermera spontanément. Une sonde d'alimentation est, en règle, mise en place par le nez et descend jusqu'à l'estomac. Elle sera maintenue jusqu'à reprise de l'alimentation par la bouche. Un système de drainage aspiratif peut être nécessaire, en particulier lorsqu'une exérèse ganglionnaire est réalisée ; ces drains seront retirés au bout de quelques jours. La durée de l'hospitalisation et les soins post-opératoires vous seront précisés par votre chirurgien.

RISQUES IMMEDIATS

Un hématome cervical peut survenir dans les suites opératoires ; il peut nécessiter une reprise opératoire pour drainage. Il peut être responsable d'une infection locale.

RISQUES SECONDAIRES

Les troubles de la déglutition peuvent être prolongés. Ils nécessitent alors le maintien de la sonde alimentaire, voire le recours à une gastrostomie (sonde placée par une petite incision au niveau de l'abdomen, directement dans l'estomac). Une infection broncho-pulmonaire, favorisée par les fausses routes, est d'autant plus à craindre chez les opérés fragiles ou aux antécédents de bronchite chronique. Un retard de décanulation peut être observé ; il peut conduire à une trachéotomie définitive en cas de gêne respiratoire importante et persistante. Le recours à une canule parlante peut être envisagé dans certains cas. Enfin, signalons des modifications de la voix, dont l'importance est variable en fonction de l'exérèse chirurgicale. Cette intervention ne met pas à l'abri d'un risque de récidive ultérieure de la tumeur.

COMPLICATIONS GRAVES
ET/OU EXCEPTIONNELLES

Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication. Les complications graves sont dominées par une asphyxie, liée :
- soit à une obstruction de la canule de trachéotomie : dans ce cas, le tableau d'asphyxie peut être rapidement levé, en retirant et en changeant la canule qui est obstruée par des sécrétions bronchiques épaisses
- soit à une inondation trachéo-bronchique de liquide de régurgitations provenant de l'estomac, source d'infection broncho-pulmonaire sévère nécessitant des soins de réanimation appropriés.


INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATIOND'UNE LARYNGECTOMIE TOTALE OU PHARYNGO-LARYNGECTOMIE TOTALE

Cette intervention correspond à l'ablation totale du larynx (organe de la voix) et d'une partie de la muqueuse du tube digestif supérieur qui lui est accolée (hypopharynx ou sinus piriforme). Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de cette intervention, nous vous demandons de lire attentivement ce document d'information. Votre chirurgien est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine, anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier médicamenteuse. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de l'hospitalisation, les documents médicaux en votre possession : prises de sang, examens radiologiques notamment.

BUT DE L'INTERVENTION

Cette intervention a pour but d'effectuer l'ablation de tumeurs malignes importantes du carrefour aéro-digestif supérieur, développées sur le larynx et/ou le sinus piriforme, s'accompagnant très souvent d'un envahissement des ganglions du cou. Sans traitement, l'évolution spontanée de ces tumeurs est telle qu'elle pourrait mettre votre vie en jeu.

REALISATION DE L'INTERVENTION

Cette intervention est effectuée sous anesthésie générale. Il est de la compétence du médecin-anesthésiste-réanimateur, que vous verrez en consultation préalable, de répondre à vos questions relatives à sa spécialité. Cette intervention nécessite une grande incision cutanée sur la partie latérale du cou, parfois bilatérale, permettant à la fois l'ablation de la tumeur et des ganglions associés. La brèche du tube digestif est fermée par simple suture. L'ablation du larynx impose la suture directe de la trachée à la peau, appelée trachéostome, avec mise en place d'une canule. C'est l'orifice par lequel vous respirerez désormais définitivement.
En fin d'intervention, une sonde pour l'alimentation est mise en place par le nez et jusque dans l'estomac. Certains utilisent plus volontiers une gastrostomie (sonde mise en place dans l'estomac directement par l'intermédiaire d'un petit orifice cutané au niveau de l'abdomen). La sonde sera maintenue en place jusqu'à ce que vous puissiez à nouveau vous alimenter par la bouche.
Des petits drains aspiratifs, qui permettent d'éviter la survenue d'un hématome, seront placés dans le cou et laissés quelques jours. Des médicaments seront administrés contre la douleur post-opératoire, de telle sorte que vous ne souffriez pas. Des pansements et soins de canule seront réalisés régulièrement.
Cette intervention nécessite un séjour à l'hôpital, dont la durée vous sera précisée par le chirurgien. Vous quitterez l'hôpital lorsque vous aurez repris votre alimentation et lorsque vous serez capable d'effectuer vos soins de canule. Cependant, dans certains cas, nous autorisons nos patients à regagner leur domicile, ou partir en maison de repos, alors qu'ils sont encore porteurs d'une sonde d'alimentation. Cette alimentation peut en effet être poursuivie à domicile, sans difficultés.
Dans certains cas, le geste chirurgical sera complété par des rayons. Ce traitement est réalisé dans un centre de radiothérapie, sous la surveillance du radiothérapeute. Ce spécialiste pourra répondre à toutes vos questions au sujet de ce traitement. Ce traitement s'étale sur une période de six semaines environ. Bien toléré au début, il est générateur à partir du 15ème jour de sensations douloureuses, désagréables et d'une gêne à la déglutition, qui vont cesser ultérieurement.
Avant la radiothérapie, une mise en état de la bouche est indispensable : extractions dentaires, applications de fluor quotidiennes à l'aide de gouttières sur les dents restantes.
A noter, enfin, que cette intervention peut être réalisée après une chimiothérapie (traitement par perfusions).

RISQUES IMMEDIATS

L'hémorragie post-opératoire est rare. Elle peut cependant nécessiter, dans certains cas, une réintervention pour hémostase. En cas d'hématome, une évacuation chirurgicale peut être nécessaire. Il peut, d'autre part, être source d'infection.
Des troubles de cicatrisation peuvent prolonger votre hospitalisation et éventuellement nécessiter une réintervention, notamment en cas de communication anormale entre la bouche et la peau, ce que l'on appelle fistule ou pharyngostome.
En cas de curage (chirurgie ganglionnaire) étendu, un épanchement de lymphe peut survenir ; il pourra mettre plusieurs semaines à se tarir et/ou nécessiter une réintervention.
La fréquence et la gravité de ces différentes complications sont majorées en cas de radiothérapie préalable.

RISQUES SECONDAIRES

La cicatrice cervicale peut rester sensible pendant de longs mois. Elle peut s'épaissir, être indurée notamment après l'irradiation. On observe également un gonflement variable sous le menton. Votre orifice trachéal peut être encombré, voire obstrué, par les sécrétions trachéales qui seront volontiers épaisses pendant et au décours de la radiothérapie. Ceci nécessite des soins locaux qui vous seront précisés. Enfin, votre trachée reste irritable, ce qui entraîne des phénomènes de toux. Du fait que l'air que vous respirez arrive directement dans la trachée, sans être réchauffé par les fosses nasales comme auparavant, ceci entraîne une irritation et une hypersécrétion trachéale, voire des surinfections. Il est donc très important de protéger l'orifice trachéal. Vous pouvez présenter également une gêne à la déglutition, qui est liée d'une part au manque de salive, conséquence de l'irradiation, mais qui peut être liée également à un rétrecissement cicatriciel de la voie digestive après cette intervention. Ceci doit être signalé à votre chirurgien, qui envisagera soit des modalités particulières d'alimentation, soit un traitement spécifique. Enfin, en raison de l'absence de respiration nasale, vous pouvez présenter un petit écoulement nasal clair, ainsi que des troubles de l'odorat et donc du goût. Enfin, plusieurs mois ou années après la fin de la radiothérapie, des complications de nécrose osseuse peuvent survenir (ostéoradionécrose), révélées par des douleurs et/ou une petite suppuration au niveau des gencives qui nécessiteront un traitement approprié.
Cette intervention ne met pas à l'abri du risque de récidive ultérieure de la tumeur.

SEQUELLES

L'ablation du larynx entraîne la perte définitive de la voix habituelle. Il faut donc faire une rééducation vocale avec une orthophoniste, pour acquérir une voix oesophagienne. Dans certains cas, une prothèse phonatoire peut être mise en place entre la trachée et le tube digestif pour obtenir rapidement une fonction vocale. Le port de la canule n'est pas définitif. L'orifice entre la peau et la trachée, qui est créé à la base du cou, gardera son calibre. Enfin, compte-tenu du traitement chirurgical des ganglions du cou, vous pouvez présenter des séquelles douloureuses au niveau de la région cervicale et de l'épaule, qui nécessiteront éventuellement une rééducation fonctionnelle.

COMPLICATIONS GRAVES
ET/OU EXCEPTIONNELLES

Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication. La rupture des gros vaisseaux du cou peut être responsable d'une hémorragie grave. Une fistule, entre le tube digestif et la peau (pharyngostome), peut survenir. Ces complications sont avant tout le fait des interventions réalisées après radiothérapie. Pour prévenir ces complications, il est parfois souhaitable d'effectuer une fermeture de votre tube digestif à l'aide d'un lambeau musculaire ou musculo-cutané qui sera prélevé sur le thorax, ce qui entraîne une cicatrice supplémentaire au niveau de la région mammaire ou sous l'aisselle.


INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION
- D'UNE GLOSSECTOMIE
- D'UNE PELVI-GLOSSECTOMIE
- D'UNE PELVI-GLOSSO-MANDIBULECTOMIE


La glossectomie est une intervention qui consiste à enlever tout ou partie de votre langue.La pelvi-glossectomie consiste en l'ablation d'une partie de la langue et du plancher de la bouche. La pelvi-glosso-mandibulectomie consiste à retirer une partie de votre mâchoire inférieure qui est en contact direct avec les lésions dont vous devez être opéré. Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de cette intervention, nous vous demandons de lire attentivement ce document d'information. Votre chirurgien est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine, anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier médicamenteuse. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de l'hospitalisation, les documents médicaux en votre possession : prises de sang, examens radiologiques notamment.

BUT DE L'INTERVENTION

Il s'agit d'une opération destinée à enlever une lésion cancéreuse située dans votre bouche et qui, sans traitement, évoluerait inévitablement jusqu'à mettre votre vie en jeu.

REALISATION DE L'INTERVENTION

Cette intervention se déroule habituellement sous anesthésie générale. Une consultation d'anesthésie pré-opératoire est donc indispensable et il est de la compétence du médecin-anesthésiste-réanimateur de répondre à vos questions relatives à sa spécialité. Cette intervention se déroule à la fois par l'extérieur et donc comporte des incisions cutanées des deux côtés du cou, qui peuvent remonter sur le devant du menton et atteindre la lèvre inférieure qui peut dans certains cas être incisée au milieu. Ces incisions vont permettre l'ablation des ganglions d'un côté ou des deux côtés du cou (curage ganglionnaire), et permettre l'ablation de la tumeur située dans la cavité buccale. Dans certains cas le chirurgien est obligé de fendre la mandibule pour faciliter l'accés à la tumeur ; la mandibule est ensuite reconstituée comme cela se fait au cours d'une fracture.

Dans d'autres cas, nous sommes obligés de retirer définitivement un segment de la mandibule proche de la tumeur qui supporte, ou qui supportait, les dents. L'ablation de la tumeur va nécessiter que l'on enlève, en fonction de sa taille et de sa localisation :
- une partie ou la totalité du plancher de la bouche, zone qui se trouve entre la mandibule et la langue
- une partie de la langue, voire toute la partie antérieure de la langue
L'intervention, au niveau de la bouche, va se terminer soit par une simple suture comme on le fait sur la peau, soit si la tumeur est de taille importante par la mise en place d'un lambeau du muqueuse ou de peau. La peau sera prélevée au niveau de la face, à côté du nez, ce qui laisse une cicatrice peu visible. La muqueuse peut être prélevée au niveau de la joue.
Si la surface à reconstruire est importante, il faut apporter de la peau avec du muscle. Ce prélèvement de peau et de muscle peut être réalisé soit au niveau du cou, soit plus fréquemment au niveau du thorax. Dans cette éventualité, il y aura une cicatrice supplémentaire sur le thorax, dans la région mammaire ou sous l'aisselle. En fin d'intervention, une sonde pour l'alimentation est mise en place par le nez ; elle descend jusque dans l'estomac. Certains utilisent plus volontiers une gastrostomie, c'est à dire une sonde mise en place directement dans l'estomac par un petit orifice au niveau de l'abdomen. Cette sonde sera maintenue jusqu'à ce que vous puissiez à nouveau vous alimenter par la bouche. Lorsque l'intervention a été importante, pour des raisons de sécurité respiratoire, nous sommes obligés de réaliser ce que l'on appelle une trachéotomie qui consiste à mettre provisoirement un tuyau dans votre trachée pour vous permettre de respirer sans problème. Ce tuyau, ou canule, sera lui-même retiré dans un délai variable après l'intervention et l'orifice cutané, situé à la base du cou, se refermera tout seul. Des petits drains aspiratifs, qui permettent d'éviter la survenue d'un hématome, seront placés dans le cou et laissés quelques jours.
Des médicaments seront administrés contre la douleur post-opératoire, de telle sorte que vous ne souffriez pas. Enfin, des pansements seront réalisés pendant votre hospitalisation. Cette intervention nécessite un séjour à l'hôpital de plusieurs semaines.
Vous quitterez l'hôpital lorsque vous aurez pu reprendre votre alimentation par la bouche et lorsqu'on aura pu retirer votre canule de trachéotomie. Cependant, dans certains cas, nous autorisons nos patients à regagner leur domicile ou à partir en maison de repos alors qu'ils sont encore porteurs d'une sonde d'alimentation. Cette alimentation par sonde peut en effet être poursuivie sans aucune difficulté à domicile pendant quelque temps.

Dans certains cas, ce geste chirurgical sera complété par des rayons. Ce traitement est réalisé dans un centre de radiothérapie. Il s'étale sur une période d'environ un mois et demi. Bien toléré au début, il est générateur à partir du 15ème jour environ de sensations douloureuses, désagréables, et d'une gêne à la déglutition, qui vont cesser ultérieurement. Le radiothérapeute pourra répondre à toutes vos questions relatives à sa spécialité.

RISQUES IMMEDIATS

L'hémorragie post-opératoire est rare. Elle peut cependant nécessiter, dans certains cas, une réintervention pour hémostase.
En cas d'hématome, une évacuation chirurgicale peut être nécessaire. Il peut, d'autre part, être source d'infection.
Des troubles de cicatrisation peuvent prolonger votre hospitalisation et éventuellement nécessiter une réintervention, notamment au cas de communication anormale entre la bouche et la peau, ce que l'on appelle fistule.
En cas de curage (chirurgie ganglionnaire) étendu, un épanchement de lymphe peut survenir ; il pourra mettre plusieurs semaines à se tarir et/ou nécessiter une réintervention.
La fréquence et la gravité de ces différentes complications sont majorées en cas de radiothérapie préalable.

RISQUES SECONDAIRES ET SEQUELLES

Les séquelles de l'intervention sont fonction de l'importance de l'ablation chirurgicale. Elles vont concerner la parole et l'alimentation. Elles peuvent être très peu importantes si l'intervention chirurgicale a été réalisée sur une tumeur de petite taille. Elles peuvent être conséquentes sur l'élocution et l'alimentation, lorsqu'il a fallu enlever une tumeur de grande taille ou lorsque l'occlusion des lèvres est défectueuse. Ces séquelles sont alors définitives et s'atténuent alors partiellement avec la rééducation. En cas de curage ganglionnaire, on peut observer des douleurs cervicales et de l'épaule, ce qui justifie la prescription de séances de kinésithérapie.
Après radiothérapie persisteront une sécheresse de la bouche, une induration de la peau, un gonflement variable sous le menton ainsi que, parfois, une diminution de la sensibilité cutanée de la région du cou.
En cas de trachéotomie, on peut observer une petite dépression au niveau de la cicatrice. La cicatrice cervicale peut, par ailleurs, quels que soient les soins apportés par le chirurgien lors de l'intervention, rester très visible, ce d'autant plus qu'il y a eu une irradiation.

Enfin, plusieurs mois ou années après la fin de la radiothérapie, des complications de nécrose osseuse au niveau des gencives peuvent survenir (ostéo-radio-nécrose). Elles nécessiteront un traitement approprié. C'est la raison pour laquelle il est impératif, avant la radiothérapie, d'effectuer une mise en état de la bouche :
- extractions dentaires multiples
- protection par du fluor appliqué quotidiennement à l'aide de gouttières sur les dents qui seront conservées
Cette intervention ne met pas à l'abri du risque de récidive ultérieure de la tumeur.

COMPLICATIONS GRAVES
ET/OU EXCEPTIONNELLES

Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication. Il faut signaler la possibilité d'existence d'hémorragies par rupture des gros vaisseaux du cou. Ceci se produit, en règle, pendant la phase de cicatrisation donc pendant votre hospitalisation et nécessitera un geste d'hémostase d'urgence. Ce risque est bien entendu majoré si des rayons ont été effectués avant l'intervention.


INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION
D'UNE BUCCO-PHARYNGECTOMIE TRANS-MANDIBULAIRE


La bucco-pharyngectomie trans-mandibulaire est l'ablation d'une partie du fond de la bouche en sectionnant ou en enlevant une partie de la mâchoire inférieure.Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de cette intervention, nous vous demandons de lire attentivement ce document d'information. Votre chirurgien est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine, anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier médicamenteuse. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de l'hospitalisation, les documents médicaux en votre possession : prises de sang, examens radiologiques notamment.

BUT DE L'INTERVENTION

La bucco-pharyngectomie trans-maxillaire (BPTM) est une opération destinée à enlever une tumeur cancéreuse située au niveau de l'amygdale et/ou du fond de la gorge qui, sans traitement, évoluerait inéluctablement jusqu'à mettre votre vie en jeu.

REALISATION DE L'INTERVENTION

Cette intervention s'effectue sous anesthésie générale. Il est de la compétence du médecin-anesthésiste-réanimateur que vous verrez en consultation préalable à l'intervention de répondre à vos questions relatives à sa spécialité. L'intervention s'effectue par une incision cutanée qui laissera une cicatrice située au niveau du cou et du menton. Elle peut remonter jusqu'à la lèvre inférieure qui peut parfois être incisée au milieu. Cette incision permettra de sectionner votre mâchoire pour retirer une lésion sous contrôle de la vue. L'incision est également prévue pour permettre d'enlever les ganglions du cou (curage ganglionnaire).
L'ablation de la tumeur nécessite d'enlever, en fonction de la taille et de sa localisation :
- tout au partie de la loge de l'amygdale
- une partie postérieure de la langue
- une partie du voile.
Le fragment de mâchoire en regard de la tumeur est parfois retiré définitivement ou remis en place et fixé comme pour une fracture. La brèche opératoire peut être réparée par simple suture si la tumeur est de petite taille. Si la tumeur est de taille plus importante, la fermeture sera effectuée à l'aide d'un prélèvement de peau et de muscle, le plus souvent au niveau du thorax, créant alors une cicatrice supplémentaire au niveau de la région mammaire ou sous l'aisselle. En fin d'intervention, une sonde pour l'alimentation est mise en place par le nez jusque dans l'estomac. Certains utilisent plus volontiers une gastrostomie (sonde mise directement dans l'estomac par l'intermédiaire d'une petite incision cutanée au niveau de l'abdomen). Cette sonde sera maintenue jusqu'à ce que vous puissiez à nouveau vous alimenter par la bouche.
Lorsque l'intervention a été importante, pour des raisons de sécurité respiratoire, le chirurgien est obligé de réaliser une trachéotomie, qui consiste à mettre, provisoirement, un tuyau dans votre trachée pour vous permettre de respirer sans problème. Ce tuyau ou canule sera lui-même retiré dans un délai variable après l'intervention. L'orifice cutané, situé à la base du cou, se refermera tout seul. Des petits drains aspiratifs, qui permettent d'éviter la survenue d'un hématome, seront placés dans le cou et laissés en place quelques jours. Des médicaments seront administrés contre la douleur post-opératoire de telle sorte que vous ne souffriez pas. Différents pansements seront réalisés au cours de cette hospitalisation qui sera d'une durée de plusieurs semaines.
Vous quitterez l'hôpital lorsque vous aurez pu reprendre votre alimentation et lorsqu'on aura pu retirer votre canule de trachéotomie. Cependant, dans certains cas, nous autorisons nos patients à regagner leur domicile ou à partir en maison de repos, alors qu'ils sont encore porteurs d'une sonde d'alimentation. Cette alimentation peut, en effet, pendant quelque temps être poursuivie à domicile, sans aucune difficulté.
Dans certains cas, cette intervention chirurgicale sera complétée par des rayons. Ce traitement est réalisé dans un centre de radiothérapie et s'étale sur une période d'environ un mois et demi. Bien toléré au début il est générateur, à partir du 15ème jour environ, de sensations douloureuses, désagréables ou d'une gêne à la déglutition qui céderont ultérieurement. Avant la radiothérapie, une mise en état de la bouche est indispensable : extractions dentaires, applications quotidiennes de fluor à l'aide de gouttières sur les dents restantes. Il est de la compétence du radiothérapeute de vous expliquer les modalités de ce traitement et de répondre à toutes vos questions concernant sa spécialité.

RISQUES IMMEDIATS

L'hémorragie post-opératoire est rare. Elle peut cependant nécessiter, dans certains cas, une réintervention pour hémostase.
En cas d'hématome, une évacuation chirurgicale peut être nécessaire. Il peut, d'autre part, être source d'infection.
Des troubles de cicatrisation peuvent prolonger votre hospitalisation et éventuellement nécessiter une réintervention, notamment au cas de communication anormale entre la bouche et la peau, ce que l'on appelle fistule.
En cas de curage (chirurgie ganglionnaire) étendu, un épanchement de lymphe peut survenir ; il pourra mettre plusieurs semaines à se tarir et/ou nécessiter une réintervention. La fréquence et la gravité de ces différentes complications sont majorées en cas de radiothérapie préalable.

RISQUES SECONDAIRES

La trachéotomie peut être responsable d'incidents tels que :
- une obstruction de la canule par des bouchons liés à une hypersécrétion de votre trachée ou de vos bronches. Ceci nécessite des nébulisations ou aérosols fréquents, voire continus, ainsi que des soins locaux appropriés (aspiration, traitements fluidifiants)
- un déplacement de canule responsable d'une gêne respiratoire pour laquelle vous devez alerter immédiatement le personnel médical. La remise en place immédiate de la canule fera céder immédiatement cette gêne respiratoire.
Votre alimentation devra être adaptée et vous pourrez ressentir une gêne durable pour mastiquer et avaler les aliments. Ceci est surtout lié à des troubles dans l'ouverture et la fermeture de la bouche, parfois très discrets, parfois très gênants. On note également une sécheresse de la bouche liée à la radiothérapie.
La cicatrice, habituellement indolore, peut être sensible et cela doit s'atténuer avec le temps. Par contre, au niveau du menton, persiste souvent une insensibilité, ainsi qu'un gonflement variable L'exérèse des ganglions du cou (curage) est souvent responsable de séquelles douloureuses au niveau du cou et de l'épaule. Des séances de kinésithérapie permettront de diminuer cet inconfort.
Enfin, plusieurs mois ou années après la fin de la radiothérapie, des complications de nécrose osseuse peuvent survenir (ostéo-radio-nécrose), révélées par des douleurs et/ou une petite suppuration au niveau des gencives, qui nécessiteront un traitement approprié.
Cette intervention ne met pas à l'abri du risque de récidive tumorale ultérieure.

COMPLICATIONS GRAVES
ET/OU EXCEPTIONNELLES

Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication. Il faut signaler la possibilité d'existence d'hémorragies par rupture des gros vaisseaux du cou. Ceci se produit, en règle, pendant la phase de cicatrisation donc pendant votre hospitalisation et nécessitera un geste d'hémostase d'urgence. Ce risque est bien entendu majoré si des rayons ont été effectués avant l'intervention.


INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE EXERESE D'UNE TUMEUR ENDO-NASALE PAR VOIE PARA-LATERO-NASALE

Vous présentez une tumeur des fosses nasales objectivée par l'examen clinique et l'imagerie et dont la nature a été précisée par un prélèvement préalable. Son exérèse est nécessaire par voie externe. Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de cette intervention, nous vous demandons de lire attentivement ce document d'information. Votre chirurgien est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine, anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier médicamenteuses. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de l'hospitalisation, les documents médicaux en votre possession : prises de sang, examens radiologiques notamment.

BUT DE L'INTERVENTION

Cette intervention a pour but d'enlever votre tumeur, pour supprimer l'obstruction nasale, les douleurs, les épistaxis (saignements de nez) et de contrôler l'extension tumorale. En l'absence de traitement, ces signes fonctionnels augmentent et la tumeur risque de s'étendre vers l'orbite et l'oeil, vers les méninges ou vers les os de la face et la peau. En cas de tumeur maligne, le traitement chirurgical radical peut être suivi de radiothérapie.

REALISATION DE L'INTERVENTION

Cette intervention se déroule sous anesthésie générale. Il est de la compétence du médecin-anesthésiste-réanimateur, que vous verrez en consultation préalable à l'intervention, de répondre à vos questions relatives à sa spécialité. L'incision cutanée part de la tête du sourcil, descend sur le côté du nez et peut être prolongée sur la lèvre supérieure à sa partie médiane. Cette incision permet d'aborder le squelette de la face ; un volet osseux est réalisé, donnant accés aux cavités du nez et des sinus de la face. L'ablation de la tumeur s'effectue selon nécessité, c'est à dire selon les extensions. Le volet osseux est parfois reposé en place, fixé comme une fracture. Les soins post-opératoires, le méchage, la durée d'hospitalisation vous seront précisés par votre chirurgien.

RISQUES IMMEDIATS

Une hémorragie post-opératoire peut nécessiter une réintervention chirurgicale.
La surinfection est rarement majeure, en règle bien contrôlée par le traitement médical.
L'oedème post-opératoire est habituel, ce qui justifie dans certains cas un pansement modelant, modérément compressif.
Des complications oculo-orbitaires sont possibles et liées à la proximité de l'oeil par rapport aux cavités naso-sinusiennes, et donc à l'extension tumorale. Elles nécessitent un traitement approprié.

RISQUES SECONDAIRES

En dehors de la cicatrice, qui peut être fibreuse, épaisse, voire douloureuse, on peut observer :
* une anesthésie dans la région de la joue, de la lèvre supérieure ; celle-ci peut être définitive, elle peut être délibérée du fait de l'extension de la tumeur à proximité du nerf sensitif de la face (branche intermédiaire du nerf trijumeau)
* une séquelle esthétique parfois importante peut être observée avec déviation de la pyramide nasale. Celle-ci est le plus souvent due à une ostéite (infection) du volet osseux
* un larmoiement est également fréquemment observé. Il est lié à la sténose ou à l'ablation des voies lacrymales.
* enfin la formation de croûtes endonasales est habituelle avec risque de saignements de nez répétés nécessitant des soins locaux quotidiens.
Larmoiement, déformation nasale sont largement majorés en cas de radiothérapie post-opératoire. Enfin, il faut souligner que cette intervention ne met pas à l'abri d'un risque ultérieur de récidive de la tumeur.

COMPLICATIONS GRAVES
ET/OU EXCEPTIONNELLES

Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication. Compte-tenu de la proximité des espaces méningés et des cavités naso-sinusiennes, on peut observer une méningite post-opératoire, précoce ou secondaire, par persistance d'un écoulement de liquide céphalo-rachidien méconnu. De même, du fait de la contiguité des cavités orbitaires et de leur contenu, il faut aussi souligner le risque, bien qu'exceptionnel, de cécité.


INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UN CURAGE GANGLIONNAIRE

Le curage ganglionnaire est l'exérèse de tout ou partie des ganglions du cou.Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de cette intervention, nous vous demandons de lire attentivement ce document d'information. Votre chirurgien est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine, anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier médicamenteuse. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de l'hospitalisation, les documents médicaux en votre possession : prises de sang, examens radiologiques notamment.

BUT DE L'INTERVENTION

Vous présentez un ou plusieurs ganglions sur la partie latérale du cou. Ces ganglions liés à l'existence d'une pathologie tumorale maligne, peuvent siéger :
- au niveau des voies aéro-digestives supérieures
- au niveau des téguments du cuir chevelu et du cou
- au niveau de la thyroïde
- au niveau des glandes salivaires.

Le but de l'intervention est d'effectuer l'ablation de tous les ganglions situés dans le territoire de drainage lymphatique de l'organe porteur de la tumeur. Cette intervention est nécessaire pour connaître le degré d'extension de la maladie qui, sans traitement, évoluerait inéluctablement jusqu'à mettre votre vie en jeu.

REALISATION DE L'INTERVENTION

Cette intervention se déroule en règle sous anesthésie générale. Il est de la compétence du médecin-anesthésiste-réanimateur, que vous verrez en consultation préalable à l'intervention, de répondre à vos questions relatives à sa spécialité.
Plusieurs éventualités sont possibles :
- soit la lésion tumorale est connue et est opérée, le curage ganglionnaire sera réalisé dans le même temps opératoire que la tumeur, par la même incision cutanée, de façon uni ou bilatérale.
- soit la lésion tumorale n'est pas retrouvée (adénopathie maligne sans porte d'entrée) ou soit la lésion tumorale a déjà été traitée par chirurgie ou rayons, l'incision cutanée est alors située sur la partie latérale du cou, en règle unilatérale.
L'exérèse peut être plus ou moins large selon l'état d'envahissement des ganglions et éventuellement concerner les muscles, les veines, voire certains éléments nerveux du cou. Un drainage aspiratif sera, en règle, mis en place au niveau de la région opérée ; il sera maintenu pendant quelques jours. La durée d'hospitalisation et les soins post-opératoires seront précisés par votre chirurgien.

RISQUES IMMEDIATS

Une hémorragie est possible. Elle est rare mais nécessitera alors un geste chirurgical d'hémostase. Un hématome peut se produire au niveau de la loge opératoire ; celui-ci peut nécessiter un geste de drainage chirurgical. Une désunion de la cicatrice, une surinfection de la loge opératoire nécessiteront des soins locaux, un traitement médical, éventuellement une reprise chirurgicale. Un épanchement ou un écoulement de lymphe peut survenir en cas de curage étendu ; il mettra plusieurs semaines à se tarir et peut nécessiter une réintervention. On peut enfin observer un oedème laryngé qui peut imposer une trachéotomie (ouverture de la trachée à la peau) préventive. Toutes ces complications immédiates sont le plus souvent le fait d'une chirurgie effectuée après radiothérapie.

RISQUES SECONDAIRES

En dehors de la cicatrice qui peut être fibreuse ou épaisse, douloureuse, on peut observer des zones d'anesthésie au niveau de votre cou. Il faut signaler également la possibilité de douleurs cervicales ou de l'épaule avec gêne fonctionnelle à la mobilisation du bras, nécessitant alors le recours à la kinésithérapie. On peut observer un certain degré de sclérose cervicale, qui se majorera sous l'effet des rayons. Cette intervention ne met pas à l'abri du risque de récidive ultérieure de la tumeur.

COMPLICATIONS GRAVES
ET/OU EXCEPTIONNELLES

Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication.
Une complication hémorragique est possible, grave mais rare, elle nécessite une réintervention d'urgence. Dans de rares cas, si le sacrifice d'un nerf a été rendu indispensable au cours de l'intervention, on peut prévoir des difficultés prolongées, sévères de votre alimentation ou une modification définitive de votre voix.
Enfin, un épanchement aérien thoracique (pneumo-thorax) est très exceptionnel. Quand il existe, il nécessite alors une intervention chirurgicale lourde, spécialisée.